Des écarts de performances dépassant parfois 200 kilomètres d’autonomie séparent encore les véhicules électriques les plus récents. Certaines aides à la conduite obtiennent des certifications de niveau 3, tandis que d’autres restent limitées à l’assistance basique.
Les prix varient de 35 000 à plus de 120 000 euros, sans garantie que la technologie embarquée suive la logique du tarif. Les organismes de tests indépendants retiennent rarement les mêmes critères, complexifiant toute tentative de classement objectif.
Où en est la voiture électrique autonome en 2025 ? Un panorama des tendances et des progrès
L’année 2025 confirme la montée en puissance du marché des voitures électriques autonomes. Les constructeurs rivalisent en matière d’autonomie WLTP et de capacité de batteries kWh, tout en poussant la sophistication des assistances à la conduite. Tesla imprime son rythme avec l’Autopilot et le Full Self-Driving, tandis que le Robotaxi Cybercab annonce un futur où la conduite humaine deviendrait presque accessoire. Côté performances, la Lucid Air affiche 832 km d’autonomie, la Tesla Model S tutoie les 837 km, de quoi repousser les frontières du cycle WLTP.
L’Europe ne reste pas spectatrice. Mercedes-Benz avance son Drive Pilot sur la S-Class (niveau 3), BMW déploie le Personal Pilot L3 sur ses électriques, tandis que Renault accélère avec le Projet Mach 2. Les alliances se multiplient : Hyundai travaille main dans la main avec Aurora pour accélérer la conduite automatisée, Volkswagen étend son IQ. Drive. Résultat : la Hyundai Ioniq 6 (550 km WLTP), la BMW iX (611 km) ou la Mercedes-EQ EQS (770 km) s’imposent en références technologiques.
Voici quelques modèles qui marquent l’actualité et les débats :
- XPeng P7 atteint le niveau 4 d’autonomie
- Honda Sensing Elite dote ses véhicules de Traffic Jam Pilot et Emergency Stop Assistant
- Les services de robotaxi se multiplient : Rimac, Zoox (Amazon), Waymo (Google)
La diversité des solutions techniques s’accroît à un rythme inédit. Les collaborations, comme celle entre FORVIA et Hella, accélèrent l’émergence du Cockpit of the Future. D’autres grands noms, tels que GM (avec Lyft), ou Toyota (avec Uber et Grab), investissent massivement dans la mobilité partagée, pariant sur l’avènement de la voiture autonome collective.
Comparatif 2025 : quelles sont les meilleures voitures électriques autonomes et que valent-elles vraiment ?
En 2025, la voiture électrique autonome se révèle dans toute sa diversité. Les écarts se creusent entre modèles, que ce soit sur l’autonomie WLTP, le choix de la batterie kWh ou le niveau de sophistication des assistances à la conduite. La Tesla Model S reste le point de repère avec ses 837 km d’autonomie, portée par l’Autopilot et le Full Self-Driving disponibles en option. Non loin derrière, la Lucid Air affiche 832 km, profitant d’une batterie très dense et d’une gestion moteur optimisée.
Voici un aperçu des modèles les plus remarqués et de leurs points forts :
- Hyundai Ioniq 6 : 550 km, positionnement malin, interface intuitive.
- BMW iX : 611 km, direction assistée évoluée, sécurité avancée.
- Mercedes-EQ EQS : 770 km, conduite conditionnelle de niveau 3, confort haut de gamme.
- XPeng P7 : autonomie de niveau 4, gestion autonome sur grands axes.
Le rapport qualité-prix varie selon la densité énergétique, la dotation en équipements et l’équilibre entre puissance, volume de coffre et services numériques. Des modèles comme la Polestar 2 (515 km), la BMW i4 (512 km) ou la Volkswagen ID. Buzz (450 km) incarnent cette montée en gamme chez les suv électriques et berlines autonomes. Les assistances embarquées, du Pilot Assist de Volvo au ProPilot de Nissan, en passant par les systèmes de BMW et Mercedes, creusent l’écart sur la route, tant en sécurité qu’en agrément de conduite. Ces avancées redessinent le quotidien des automobilistes, bien au-delà du simple trajet.
Conseils pratiques pour choisir le modèle adapté à vos besoins et réussir votre achat
La richesse de l’offre en voitures électriques autonomes impose une réflexion dépassant la simple étude de l’autonomie WLTP ou de la capacité de batterie. Les usages varient : longs trajets, circulation urbaine, besoins familiaux, fonction de véhicule secondaire ou professionnel. Chacun doit établir ses priorités, face à la diversité des modèles, du Hyundai Ioniq 6 au BMW iX, en passant par la Tesla Model 3 ou le Volkswagen ID. Buzz.
Pour affiner votre choix, plusieurs critères méritent attention :
- Autonomie : adaptez le cycle WLTP à votre réalité. Un Paris-Lyon ne demande pas la même réserve qu’un usage urbain quotidien.
- Volume de coffre : estimez l’espace nécessaire, surtout pour les familles ou les professionnels. Des modèles comme le Renault Scenic Tech électrique ou le BMW iX se démarquent par leur habitabilité.
- Technologies embarquées : interrogez l’intérêt des aides à la conduite (Pilot Assist Volvo, ProPilot Nissan, Autopilot Tesla) selon vos habitudes au volant.
- Budget : soyez attentif au rapport qualité-prix. Certaines voitures restent éligibles au bonus écologique, un coup de pouce qui modifie la donne à l’achat.
Scrutez les fiches techniques, comparez la puissance, la dotation en sécurité active, la facilité de recharge et la solidité du réseau d’entretien. L’existence d’un service après-vente efficace ou d’un maillage dense, à l’image de Volkswagen ou Renault, pèse sur le long terme. Certains, comme BMW ou Tesla, misent sur les mises à jour logicielles à distance, affûtant au passage conduite autonome et gestion énergétique.
Demain, la route ne sera plus tout à fait la même. Les conducteurs d’aujourd’hui sont déjà les copilotes de leur propre véhicule : la frontière entre assistance, autonomie et intelligence embarquée recule chaque année un peu plus. À chacun de tracer la sienne.